Piano atonal
À Québec cet été, je me suis payé une petite expédition dans l’édifice de la Banque Nationale. Il a l’air considérable vu de la basse-ville, mais il fait à peine 20 étages, et encore, il lui manque le treizième. Ses ascenseurs étaient tous petits et ils sentaient le vieux. En haut, il y avait une ambiance de caisse populaire fermée.
Après mon tour d’ascenseur décevant, j’ai continué dans mon idée de downtown en allant au Presse Café sur la rue Saint-Amable. La musique qui jouait était un fond sonore standard de café, genre Césaria Évoria. Il fallait que je me compte chanceux de ne pas entendre Rock Détente. Ou bien peut-être que c’était Rock Détente qui jouait, à bien y repenser. J’avais mon ordi et des écouteurs pour entendre ma musique. Le café était désert. Un après-midi de juillet. Une dénommée Solange fermait le comptoir à sandwiches.
À Montréal, j’ai opté pour le café les Entretiens. Comme musique, j’ai eu droit à du piano bizarre. Peut-être même que j’entendais là du piano atonal. Aucun risque d’entendre Rock Détente par là . Quant à Césaria Évoria, c’est à cause des Entretiens que j’ai un mix anti-Saudade sur mon ordi.