En Europe : Détournements du bon côté de l’Océan

Tour d’avion

Le pilote est arrivé en retard à Dorval à cause de son taxi qui a été pris dans un embouteillage. Mais ce héros de l’aviation moderne a quand même réussi à s’installer à temps dans son cubicule à l’avant de l’avion. Il a mis le CD « vol transatlantique » dans l’ordinateur de son poste de travail. Le décollage s’est déclenché. La machine a fait jouer l’enregistrement qui dit : « Ze captain Bidochon wishes you a pleasant trip over ze ocean. » Le pilote a commencé comme à son habitude à bavarder avec son co-pilote près de la machine à café. D’autres collègues sont venus échanger des potins. Le capitaine Bidochon a beaucoup bu la veille au bar de l’hôtel du Parc. Il s’est entendu avec le co-pilote pour pouvoir dormir durant sa pause. Ce co-pilote est un vrai pote : il va laisser dormir Bidochon pendant quatre heures.

Voici le seuil qui apparaît dans les nuages. On y touche. Nous voici sur le Sol Europe. L’avion fait du taxi sur les pistes. Des petits lapins nous regardent passer.

Notre avion est un Airmet CDG Edition, spécialement conçu pour l’aéroport Charles-de-Gaulle. Il entre dans le hangar des douanes. À l’intérieur, une machine qui fait un bruit de lave-auto commence à tourner. Un agent d’immigration passe dans les allées pour étamper nos passeports. Il fait ses plus beaux sourires aux ressortissants de l’Union européenne. Pendant ces formalités, la machine enlève les ailes, la cabine de pilotage et les autres composants modulaires de l’avion. Tout le monde se lève. Des préposés nous donnent nos bagages et enlèvent les housses des sièges. En dessous des housses, il y a des bancs en plastique. La carlingue de l’avion est placée sur son support à roues magnétiques. Deux autres avions sont raccordés au nôtre : un de Royal air Cambodge et un de Polskie Linie Lotnicze. Dans quelques minutes, les trois avions assemblés vont sortir du hangar par des rails et devenir une rame de métro ordinaire sur la ligne A du Réseau express régional. À côté de nous, une autre rame est disloquée et montée en avions qui vont pouvoir décoller vers le lointain. Pour les vols intérieurs, des plus petits Airmets peuvent se transformer en VAL, les métros automatiques qui circulent sous les villes de province. AirMets, AirVals, et même AirTrams pour voler jusqu’à Orléans ou Strasbourg. Ce système est très au point. Une rame de métro arrive et part à chaque deux minutes. 35 000 personnes transitent chaque jour par cet aéroport.

Parfois les choses se passent mal. Sur la piste, il y avait trop de trafic hier. L’équipage d’un Short32 de FedEx s’est impatienté sur un bout de piste qui avait l’air vide. Le pilote s’est mis sans permission en position de décoller pour Luton.

Luton glouton.

Luton – Stanstead – Heathrow – Gatwick

Le Short s’est fait ramasser par l’aile d’un MD-83 espagnol. Un MD juste sur le point de quitter le sol. Il roulait à 240 km/h. La tour a dit « brake, brake ». La piste 27 de CDG fait 3600m. Les Espagnols ont réussi à s’arrêter. Avec son aile brisé, le MD se serait planté tout de suite s’il avait levé de terre.

Il y aurait eu 150 morts sur Mitry-Mory, Villepinte, Tremblay-lès-Gonesses, ou sur le parking de CDG.

Est-ce qu’ils ont eu le temps de comprendre les passagers du MD qu’ils ne reverraient peut-être jamais Madrid? Ils ont sûrement senti l’impact avec le Short et le freinage a dû être brutal. Ils ont peut-être vécu une angoisse de quelques secondes. L’angoisse des accidents d’avion, où on a l’impression atroce que notre sort échappe complètement à notre contrôle.

Le totem

Paris est organisée en cercles concentriques. Au point central des cercles se trouve un totem : l’obélisque de la place de la Concorde. Un totem en pierre qui a été sculpté pour Ramsès II. Il rappelle les victoires des légions du dieu Ptah. Il capte les énergies du cosmos et les redistribue à la ronde. Autour du totem, six statues canalisent l’énergie cosmique vers six villes de France. Un malheur survient si on perturbe l’équilibre du cercle. Un jour les Prussiens ont pris l’Alsace. On a alors mis un crêpe sur la statue de Strasbourg. Ce crêpe est la cause de la première guerre mondiale, qui est à son tour la cause de la deuxième guerre mondiale. À Rome, un monument aussi inexorable capte l’esprit des fleuves. Chacun des cercles de Paris est marqué par un boulevard qui suit le tracé d’anciennes fortifications. Les Champs-Élysées lient tous les boulevards vers l’Ouest. À chaque endroit où cette avenue franchit un boulevard, les architectes ont construit un monument : le Louvre, les Arcs, l’Obélisque et la Grande Arche, qui est bâtie sur une esplanade de gratte-ciel qui s’appelle la Défense. Les Champs-Élysées sont en construction depuis quatre cents ans et ses derniers développements sont aussi époustouflants que les anciens. Les architectes d’aujourd’hui ont fait leur part du grand projet et passé le relais à leurs co-équipiers des prochains siècles.

Épopée

Un demi siècle de paix est une rare anomalie. Elle a permis à ceux qui en jouissent d’atteindre une prospérité jamais vue. La jubilation du départ au combat a été remplacée par la jubilation de la danse. Pour un temps, l’orgie remplace le meurtre.

Mais un groupe prononça un serment de conquête : Andromeda, Salomé, Flavia et Octavia, la seule vraie femme de ce groupe qui était fière de devoir son sexe à la chirurgie. Cette coterie sans égale connaissait des secrets. Elle s’empara du pouvoir. Leur tyrannie ne manqua pas d’être d’une grande cruauté. L’armée devint prostitutive, et c’est sur le trottoir que les appelés durent remplir leurs obligations. Le commandement était assuré par des Grands-Maqueraux, ce grade étant le gage d’une orgueilleuse prospérité. Les cartomanciennes prédirent les utopies les plus radieuses et l’aboutissement de l’histoire à une société dont chaque membre aurait été sur le trottoir à un moment où à un autre de sa vie. En attendant, dirent-elles, il faudrait supporter l’étape transitoire de la dictature du proxénétisme.

Les fêtes suivirent les fêtes. Les grands du régime aimaient se produire dans de fastueux spectacles, avec force plumes et fumées multicolores. Malheureusement, ces prestations sophistiquées servirent d’occasion à leurs vedettes pour lancer des traits malicieux, qui écorchèrent leurs victimes et les assoiffèrent de vengeance. La vanité et la mesquine jalousie, qui rendent putrides les aspirations les plus éthérées, attaquèrent peu à peu la redoutable cohésion des reines. Une nuit où on recevait des ambassadeurs, on but trop, on fut malade. Andromeda se moqua de Salomé. Des paroles irréparables furent prononcées.

Les guerres civiles sont les plus atroces. Des poisons furent versés dans des verres trompeusement fraternels. Le massacre de la place Vendôme acheva de dissiper les alliances. On garde de cet épisode une peinture où on voit un amas de chairs informes parmi les joyaux oubliés lors du pillage des diamantaires. Tous les membres de la coterie royale périrent affreusement défigurés.

Le chaos était tel que les Scythes jugèrent l’Europe mûre pour une conquête. Pourtant, l’exemple des reines avait suscité de l’émulation. La menace étrangère accéléra un processus de reconstitution de l’armée, sous le commandement du groupe dit des Héritières. On livra quelques batailles. L’invasion fut repoussée.

Les institutions fondées par les reines ont presque toutes survécues. La tiare en faux feutre est l’emblème de la restauration du régime. Une prophétie circule, selon laquelle un sauveur viendra établir l’âge d’or et un directoire de véritables grandes dames. Ce messie pourra, semble-t-il, être reconnu à l’éclat de son épée écarlate et flamboyante.

Cinéma

Le cinéma UGC Madeleine est situé juste au-dessus d’une ligne de métro construite à fleur de terre. À toutes les quatre minutes, il y a un vacarme tel qu’on a du mal à entendre l’actrice dire ses niaiseries. Le bruit venant de sous la terre est l’appel du grand large. Il est bien plus amusant de faire un tour de métro que d’aller voir un film.

Rome

Dans sa fuite, le leader indépendantiste kurde Abdullah Öcalam est passé par l’Italie, où il a demandé l’asile politique. La Turquie s’est aussitôt mise à faire des pressions sur toute l’Union européenne. En plus, les turbulents groupes kurdes qui causent déjà tant de maux de têtes aux autorités en Allemagne et en Hollande menaçaient de rappliquer dans la péninsule. L’Italie était dans l’eau chaude. Le ministre de l’intérieur a alors décidé de prendre une mesure ferme: il a interdit à Öcalam de sortir de Rome. Être prisonnier de Rome… Quelle était la limite du confinement? le sillon tracé par les bœufs sacrés de Romulus?

Medjugorge

Quand une commission d’enquête épiscopale rend son verdict sur une apparition mariale alléguée (une mariphanie), elle peut la désavouer de deux manières. Elle peut d’abord prononcer un non-constat de surnaturalité, par lequel l’Église refuse de consacrer une apparition mais laisse le dossier ouvert. Pour sa part, le constat de non-surnaturalité est définitif. Par lui l’Église statue irrévocablement que l’apparition est fausse.

Ainsi, les apparitions mariales de Medjugorje ne sont pas authentiques. Il a fallu le courage de l’évêque Denić de Mostar pour que la vérité soit établie. Ce prélat a dû s’opposer à toutes sortes de pressions. Les Croates se rengorgeaient de ce que la Vierge les avait choisis. Monseigneur Denić a aussi eu contre lui une clique conservatrice menée par l’évêque de Nantes, qui a fait campagne pour que les apparitions soient vraies. Il a fallu trois commissions d’enquête épiscopales et trois rapports négatifs, en 1984, 1987 et 1991 pour que Mgr Denić parvienne à faire valoir son point de vue jusqu’à Rome.

Les apparitions de Fatima et de Lourdes sont pour leur part reconnues, comme d’autres plus anciennes, alors qu’on atteste que la Vierge est apparue sur des champs de bataille.

9 novembre

Un jour j’ai lu avec mon frère livre sur Berlin en 1925. Le dadaïsme et l’expressionisme nous ont séduits. Mon frère admirait George Grosz, à qui on a fait un procès pour mauvais goût. Cet artiste avait représenté les élites de la République de Weimar avec des cacas dans la tête. Moi, c’est l’ironie du dessin intitulé Schönheit, Dich will ich preisen (Beauté, je veux te célébrer) qui me comblait de ravissement. Mon frère est l’Oberdada. Moi je suis gâté par le pompiérisme. D’ailleurs, je trouve le Reichstag très beau, de même que la Fernsehturm, la grande tour de la TV construite pour montrer le dynamisme technologique du bloc de l’Est. J’aime aussi le Palast der Republik, le parlement de l’ancienne RDA. Cet édifice ressemble au Ministère du Revenu à la pointe de Cap-Rouge.

Dans une salle de la bibliothèque municipale de Québec, il y avait un mur avec des affiches représentant en une série de dessins très précis les étapes de l’évolution d’une ville depuis l’antiquité jusqu’aux années 1980. Ces dessins me passionnaient, mais un détail m’agaçait: la dernière image représentait la ville contemporaine, mais le paysage était méconnaissable, quelques repères à peine arrimaient la scène de 1980 avec celles des autres époques. Or dans mon idée, en Europe le passé devait être le cadre de la vie présente. Il me manquait en fait un élément d’explication capital. Ces affiches pédagogiques étaient allemandes et j’ignorais encore tout des bombardements aériens. Entre les deux dernières affiches, les Allemands se sont trouvés dans un monde de ruines.

Berlin est une ville d’automne, quand il fait sombre et que les feuilles sont tombées. D’ailleurs tout s’y passe le 9 novembre. La première fois c’était en 1918, deux jours avant la fin de la première guerre, quand l’Allemagne a failli devenir bolchévique. Les restants de l’armée ont écrasé la révolution qui commençait. Lieber tod als rot.

Les prochains 9 novembres sont ceux des fascistes. 1923 et 1938. Leur idéologie sacrilège était fondée sur le principe de la sélection naturelle. Une crise économique a failli la faire triompher dès 1923 quand l’Allemagne a cessé de payer ses réparations de guerre. La monnaie s’est effondrée. Pour payer un morceau de pain, il fallait apporter une pleine brouette de billets de banque. Les fascistes ont tenté un coup d’État le 9 novembre. Mais les choses se sont arrangées quand le chancelier Streseman a introduit une nouvelle monnaie. Berlin est devenue pendant 6 ans la métropole de toutes les avant-garde. Une autre crise économique a permis aux fascistes de prendre le pouvoir. Des mesures de persécution ont été aussitôt instaurées contre les Juifs. La violence a commencé le 9 novembre 1938. Un jeune Juif polonais avait assassiné le secrétaire de l’ambassade allemande à Paris. Pour «punir» les Juifs, les chemises brunes ont fait une nuit de destruction partout en Allemagne.

Après 12 ans de crimes innommables, Berlin a été divisée et livrée aux communistes. Le communisme disait avoir découvert les lois de l’histoire. Le 9 novembre 1989, le ministre Schabowsky a mis fin à cette expérience. Le Mur est tombé. Le Sénat de Berlin a accordé une allocation de 100 marks à chaque visiteur de l’Est pour qu’ils puissent s’acheter des gadgets. Le capitalisme triomphait. Son principe de base est la loi du marché, qui stipule que le prix détermine la valeur de toute chose. Le capitalisme a inventé le moyen de propagande pour faire exercer par des spécialistes du bavardage un contrôle très strict sur la pensée. Ce moyen se nomme la liberté de presse.

Beruhigung

Ich wohne schon seit 25 Jahre in Düsseldorf. Am Anfang habe ich viel Einsamkeit erlebt. Und auch Armut, als ich meinen ersten Job verloren hatte. Das war ein schlechter Job in einer stinkenden Fabrik. Ein Job, den nur Gastarbeiter nehmen wollten. Aber, ohne den war ich hilflos. Ich hatte sowieso fast alle Beziehungen mit meinen Verwandten unterbrochen. Ich hatte meine Mutter schon lange an Krebs verloren und ich war tief sauer gegen den Rest meiner Familie. Ich wollte selbst keine Hilfe von der türkischen Gemeinschaft, die im Ruhrgebiet schon angesiedelt war. Ich fühlte mich nicht als Einwanderer. Ich war im Exil, und ich wollte mich auf niemanden verlassen. Ich habe einen noch schlimmeren Job gefunden, der mir mehr Zeit für mich gelassen hat. Ich habe lange nachts an der technischen Universität studiert. Der Abschluss war die Wende meines Lebens. Ich arbeite jetzt als Ingenieur. Ich habe Freunde, ein großes soziales Umfeld. Ich war für ein paar Jahre verheiratet. Ich bin aber im Moment von meiner Frau getrennt. Wir haben keine Kinder. Wir sprechen noch oft miteinander. Ich habe eine schöne Wohnung und ich reise so oft wie ich kann. Ich habe ein wirklich unabhängiges Leben, das nichts mit meiner Vergangenheit zu tun hat. Ich bin ein glücklicher Mann.

Im April des letzten Jahres habe ich einen Brief von meinem Bruder gekriegt. Ich weiß noch gar nicht, wie er meine Adresse gefunden hat. Er hat mir geschrieben, dass unser Vater krank sei. Ich solle mich beeilen, um ein letzes mal mit ihm sprechen zu können. Ohne viel zu denken, bin ich nach Izmir geflogen. Ich war bei meinem Vater kaum früh genug, so dass wir voneinander Abschied nehmen konnten. Er starb kurz danach. Es war als ob er auf mich gewartet hätte. Bei der Beerdigung habe ich mit meiner Familie die Verbindung wieder aufgenommen. Ich war überascht mit ihnen sprechen zu können. Ich hatte gedacht, dass ich die Muttersprache fast verlernen hatte. Ich konnte meinem Bruder alles verzeihen. Und er hat auch mir alles verziehen. Am Ende meiner Reise haben wir Kavli in einem Café am Meer gespielt. Hinter uns ist die Sonne untergegangen. Ich fühlte mich, als ob ich lange geweint hätte, und meine Ruhe wieder gefunden habe. Ich konnte zurück nach Hause fliegen und alles hinter mir lassen.

Vaudou

J’ai été possédé par un esprit: celui d’un Airbus A310-203 de Türk Hava Yollari / Turkish Airlines, faisant une liaison entre Antalya et Berlin. J’ai décollé de l’aéroport Istasyon Basmudurlugu avec à bord 160 passagers, surtout des vacanciers allemands et danois revenant de la riviera turque. Quelques uns de mes passagers turcs avaient fait le chemin inverse deux ou trois semaines auparavant les bras chargés de cadeaux. Les Allemands eux, revenaient chez eux avec des souvenirs. Turkish Airlines offre des vols très bon marché durant la morte saison. En atterrissant à Schönefeld plutôt qu’à Tegel, les coûts sont réduits. Beaucoup de passagers à mon bord devaient poursuivre leur route vers Dusseldorf ou Copenhague avec Condor Flugdienst et Maersk Charter Services.

D’une traite, j’ai survolé l’Anatolie et la mer de Marmara, puis je suis monté à 11000m pour traverser les Balkans. J’ai croisé un Boeing 767 de KLM en route entre Amsterdam-Schipol et Kiev, puis un 737-400 de Málev/Hungarian Airlines en finale vers Thessalonique. Au-dessus de la Macédoine, quelques passagers ont vu des F-16 américains faire des manœuvres.

J’ai commencé à descendre à travers des nuages épais au-dessus des monts Tatra. Il pleuvait beaucoup quand les pirates de l’air ont sorti leurs grenades et réclamé qu’on m’atterrisse à Helsinki. Ces pirates étaient des Biélorusses en délicatesse avec le tyran Loukatchenko. J’ai repris de l’altitude au nord du Brandebourg et viré vers le nord-est. Une cellule de crise ont été installée à l’aéroport Kemal-Atatürk d’Istanbul. Les officiers du ministère de l’Intérieur turc se sont demandés pourquoi ces pirates-là, qui n’étaient ni des Kurdes ni des Arméniens, ne s’attaquaient pas plutôt à un avion d’Aeroflot.

Au-dessus de la Lettonie, ça c’est corsé. Deux intercepteurs m’ont pris en chasse et sommé d’atterrir. Des Mig-29, comme ceux qui avaient abattu le 747 coréen en 83. Tout le monde à bord s’est mis à avoir très peur. Les pirates ont parlé en russe avec les Lettons et ils ont convenu d’un atterrissage à Riga. Il a fallu faire une descente dangereusement rapide. Quand je suis sorti des nuages, les pirates ont vu que la piste était cernée par des véhicules blindés, en plus des ambulances et des autres équipements d’urgence. Ça s’est mis à gueuler fort avec la tour de contrôle. J’ai touché la piste. Je me suis fait encercler. Les Lettons ont pris en charge les négociations.

Les pirates se sont rendus.

Beaucoup de mes passagers ont préféré être rapatriés en train, ou par le traversier Riga-Kiel, plutôt que de remonter à mon bord pour qu’on retourne à Berlin, avant de faire un autre voyage vers Izmir.

» Dans Hochelaga-Maisonneuve


Warning: include(/home/alainhuot/www/www/wp-content/themes/fazyvo/footer-romancourier.php): failed to open stream: No such file or directory in /home/alainhuot/www/www/wp-content/themes/fazyvo_enfant/roman-courier.php on line 86

Warning: include(): Failed opening '/home/alainhuot/www/www/wp-content/themes/fazyvo/footer-romancourier.php' for inclusion (include_path='.:/usr/local/php73/lib/php') in /home/alainhuot/www/www/wp-content/themes/fazyvo_enfant/roman-courier.php on line 86